dimanche 13 novembre 2016

Analyse : Inferno, version film et livre

Bonsoir à toutes et à tous.
Je vous retrouve ce soir pour une nouvelle analyse : Inferno, livre de Dan Brown et film qui est sorti mercredi et que j'ai vu hier.

Oui je sais, je vous avez promis que je vous ferai l'analyse des autres livres de Dan Brown. Je n'ai vraiment pas eu le temps, j'en suis désolée.

Donc voici mon analyse du film tiré du livre de Dan Brown, Inferno.

Affiche du film
Couverture du livre


Le film est sorti mercredi. Parmi les acteurs, on retrouve Tom Hanks dans le rôle du Professeur Langdon et Omar Sy, dans le rôle d'un agent de l'OMS.

Donc, en parlant d'OMS, l'intrigue se déroule autour d'un virus, Inferno. Un milliardaire aux idées bien arrêtées, Zobrist, décide, suite à ses études, de créer un virus mortel qui réduira 95% de la population. Car, et ses études le prouvent, tous les maux de la planète sont dus à la surpopulation.
Sa phrase fétiche : il est minuit moins une, en référence à une expérience mathématique qui dit que si une bactérie se reproduit à un certain rythme, elle remplira un demi litre de liquide en 11h59 (d'où minuit moins une!).

Le film est le livre sont placés sous le signe du temps : combien de temps avant que le virus Inferno ne soit lâché dans les canalisations afin de contaminer le monde. Car, en moins de six jours, toute la population serait infectée.

Cet homme, un peu fou, est décédé trois jours avant de libérer son poison. Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard et spécialiste de Dante, est donc réclamé par l'OMS pour retrouver et éliminer la menace que représente ce virus.

Pourquoi Dante ? Car c'est lui qui a écrit le cycle Inferno, l'enfer traduit de l'italien. C'est une série de trois livres en vers où Dante Alighieri raconte le périple de son personnage dans les trois lieux de la religion chrétienne : l'enfer, le purgatoire et le paradis. Dante explique tous les cercles de l'enfer, c'est lui qui a créer le modèle des cercles que nous connaissons aujourd'hui. Et le peintre Boticelli a illustré les cercles de Dante. On retrouve les fornicateurs, les voleurs, les menteurs et autres pécheurs et pécheresse.



Botticelli, cercles de l'enfer


Cercles de l'enfer, en français et simplifié


On retrouve donc une intrigue, une course contre la montre ou il ne faut pas se fier aux amitiés, et connaissances car tout n'est qu'illusion.

Mon avis sur le film : film franchement bien. Un peu déçue par la reprise musicale des thèmes majeurs du Da Vinci Code (notamment le thème principal). Omar Sy est une bonne surprise car, comme d'habitude, il fait sa doublure en français mais aussi car on a pas l'habitude de le voir dans un rôle aussi important (un membre éminent de l'OMS, c'est pas rien).
Petite déception, la fin : une incohérence totale entre la fin du livre et la fin du film. J'ai été vraiment déçue car j'aurais aimé voir la vraie fin, plutôt apocalyptique mais réaliste du livre.

Mais en résumé, le film est une vraie visite de Florence, Venise et d'Istanbul : on retrouve tous les sites touristiques majeurs, des informations historiques et anecdotiques sur l'histoire de grands monuments au travers du film.

Je recommande donc ce film, le livre lui aussi quoi que j'ai une petite préférence pour le livre.

Auteur d'Envie d'écrire

lundi 7 novembre 2016

Extrait numéro 4

Bonsoir à toutes et à tous.
Une nouvelle fois, je voulais m'excuser pour le temps sans publications. J'avais plein de choses à faire.
Donc voici un nouvel extrait, plus long parce que je vous ai fait attendre.
Enjoy !

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   Une impression étrange me gagne quand je rentre dans le bâtiment le lendemain matin. Le service de sécurité avait eu le temps de faire mon badge, pour pouvoir accéder aux étages, mais cette nomination me laissait un goût de piston au travers de la gorge.
   Je ne me laisse cependant pas démonter et je me dirige vers le bureau de la réceptionniste.

     - Bonjour, je m'appelle Sophie Dubreuille. Je dois commencer aujourd'hui, mais je ne sais pas encore où me rendre...

   Je laisse ma question en suspens. La réceptionniste, évidemment pas la même que la veille, me jauge et finit par me montrer un panneau derrière son bureau.

      - Troisième étage, pour le secteur Asie. Allez directement dans le bureau de votre chef de service, directement à gauche en sortant de l'ascenseur. Vous avez votre badge ? Me demande-t-elle hautainement.
   
   Je lui montre mon badge, la remercie et me dirige vers les ascenseurs. Pas très aimable, cette femme. L'ascenseur arrive rapidement, vide à l'exception d'une personne.
   Nicolas se tient dans le fond de la cabine, obnubilé par sa tablette. Je pense rentrer dans la cabine et ne rien lui dire, mais au moment où les portes se referment sur nous, ce dernier lève la tête de sa surface de travail.
     
     - Tiens, bonjour Sophie. Avez-vous passé une bonne soirée ? Vous avez dû fêter ce nouvel emploi non ?

     - Bonjour Monsieur. Je ne l'ai pas fêter. Je n'ai pas vraiment d'amis sur Paris, seulement des “connaissances” contractuelles. D'anciens employeurs.
   
   Nicolas parut gêné.

     - Je suis désolé, je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise. Que diriez-vous de venir boire un verre avec moi ce soir ? Pour fêter ce nouveau contrat.

   Boire un verre avec le patron ? Le premier soir en plus ? Mauvais plan...

     - Vous me voyez navrée, mais je dois refuser cette proposition. J'ai quelque chose d'autre de prévu ce soir.

   Cette pensée me fait grincer les dents : je dois me rendre à la salle de sport et donner un cours de danse à des étudiantes. Sans parler de m'occuper de mon chien, qui n'a plus l'habitude de se retrouver toute seule dans la journée.
   Nicolas semble peiné.

     - Très bien, je ne vous retiens pas pour ce soir. J'espère que vous accepterez un autre soir.

   Je hoche de la tête. Peut-être un autre soir, mais pas pour mon boulot.

   Après avoir pris contact avec ma chef de service, une certaine Nathalie qui m'a l'air sympathique, je me rend dans le bureau que l'on m'a assigné. Même s'il n'est situé qu'au troisième étage, ma baie vitrée peut se vanter d'avoir u beau panorama sur la ville de Paris : légèrement excentrée du centre ville, proche des bords de la Seine, on peut même apercevoir la Tour Eiffel de loin.
  Alors que je m'extasie encore devant le panorama, quelqu'un me tire de mes rêveries en toquant à la porte. C'est Nathalie qui entre directement.

     - Excuse moi de te déranger, Sophie c'est ça ? Nicolas nous attends en réunion, dans son bureau. Pour te mettre au courant du contrat en négociation et des modalité de ton emploi.

   Je la suis vers l'ascenseur. Pourquoi me faire monter dans son bureau pour en parler ? Nathalie m'a l'air assez compétente, je ne comprends pas pourquoi il ne lui laisse pas le soin de le faire elle-même.
   Une fois dans l'ascenseur, elle me fait part de ses interrogations elle aussi.

     - Je ne comprends pas pourquoi il nous réclame. Je pouvais très bien te dire les missions de ton contrat ainsi que les enjeux du contrat en négociation actuellement. Je ne vois pas pourquoi il veut nous voir.

   Elle paraît nerveuse. Un petit béguin pour le directeur ? Jamais je ne lui poserais la question, mais j'en mettrais ma main à couper.
   Une fois arrivée au sixième étage, nous passons devant la salle de réunion où j'ai été embauché et nous continuons le couloir jusqu'à arriver devant une grande porte noire. Nathalie prend le temps de se recoiffer légèrement avant de toquer à la porte. Que disais-je ? Un petit béguin ? Le petit s'est transformé en gros béguin. Une voix masculine nous demande d'entrer, ce que nous faisons promptement.
   Nicolas est assis à son bureau, les main croisées devant son visage, et nous regarde entrer. J'ai l'impression que Nathalie rayonne, alors que Nicolas n'a aucun regard pour elle.

     - Bonjour Nathalie. Je vous ai demandé de monter avec Mademoiselle Dubreuillle pour que nous lui expliquions son contrat, dans la forme et le fond j'entends. Je voulais aussi vous annoncer que vous participerez toutes les deux à la soirée de signature prévue dans moins de deux semaines avec les japonais.
   Nathalie s'est légèrement redressée avant de comprendre le véritable sens de cette invitation. Elle s'avance, d'un pas chaloupé vers le bureau du directeur.

     -Mais, Nicolas, je ne comprends pas : elle vient à peine d'arriver et tu lui donnes déjà la charge de charmer les japonais ? À moins que tu ne souhaites la recruter en tant que serveuse lors de la soirée.

   Elle se tourna vers moi et me regarda d'un air mauvais. Puis tourna la tête vers le directeur qui venait de l'interpeler.

     - Nathalie, dit-il, je ne voudrais pas vous blesser ou vous choquer, mais de part l'expérience personnelle et professionnelle de Mademoiselle Dubreuille, elle a clairement plus de compétences que vous sur ce dossier. Je vous demande juste de bien vous entendre, qu'elle puisse étudier le dossier, et qu'elle sache tout sur cette signature. Peut-êre que Mademoiselle Dubreuille aura des suggestions à nous faire quand à l'élaboration du dossier et du contrat (il me regarde furtivement et je comprends que mon sort en est jeté). Et j'espère aussi qu'elle pourra divertir les japonais dans leur langue, cela pourrait nous aider à conclure plus rapidement si nous n'engageons pas d'interprète pour le directeur, Monsieur Nisokuma.

   Nathalie semble énervée, je ne relève pas et continue de fixer mes chaussures. J'ai bien entendu tout ce que Nicolas a dit, mais je trouve qu'il y va un peu fort avec sa collaboratrice. Je ne pensais pas qu'il me donnerait des responsabilités pareilles. Je pense lui en toucher un mot, à l'occasion.

     - Je comprends bien Nicolas. Je suis désolée, je ne voulais pas paraître grossière. Peut-être que, en effet, Mademoiselle Dubreuille pourrait nous éclairer. Je pensais juste que tu ne pratiquais pas le favoritisme. Mais passons. Que veux-tu que je dise à ma nouvelle collaboratrice que tu ne lui aurais déjà annoncé ?

   Elle avait prononcé le mot “collaboratrice” d'une façon dédaigneuse. Toute sa tirade l'était. Nicolas n'y prit pas garde et tendit un dossier vers moi.

     - Je voudrais déjà qu'elle inspecte ce que nous avons prévu pour la réception. Je sais que le Japon est un pays de coutumes assez particulières. Il faudrait qu'elle vérifie qu'il n'y ait pas de fausse notes. Je veux un rapport dans deux heures. Ensuite, je veux qu'elle regarde en détail le contrat, qu'elle se fasse son idée afin de pouvoir argumenter en notre faveur lors de cette soirée. S'il y a le moindre soucis, Mademoiselle Dubreuille peut s'adresser à toi ou à moi. J'attends ce rapport dans deux heures.
Je suis contente de me lever, de le saluer et de quitter le bureau. Nathalie ne m'accompagne pas, elle a sans doute des remontrances à faire à son patron. Je ne pense pas qu'il appréciera, mais je retourne dans mon bureau faire ce rapport.

   Certaines choses sont à revoir, notamment les fleurs lors de la réception. Le code vestimentaire du personnel de l'hôtel est à valider et je pense qu'une note générale sur les bonnes manières ne serait pas inutile.
  Près d'une heure plus tard, j'ai terminé mes notes et espère que ce travail préliminaire servira à Nicolas. Je monte de nouveau les trois étages qui nous séparent, en prenant l'escalier cette fois-ci.
   Une fois dans le couloir, j'entends des voix venant du bureau. C'est Nathalie qui parle de sa “nouvelle collaboratrice”.

     - Je ne comprends pas ton raisonnement. Si tu voulais une employée qualifiée, il fallait passer par moi, pas par le service DRH. Je sais encore reconnaître les personnes qui ont du potentiel et je peux te dire que cette fille n'en a pas. Je suppose même que son CV est truqué, mais bien sûr tu n'as pas pensé à vérifier. Que crois-tu ? Que ses parents vivent vraiment aux USA, qu'elle a fait une excellente école de logistique et qu'elle est revenue en France alors qu'elle pouvait se trouver un emploi plus confortable aux États-Unis ? Je pense surtout que c'est encore une femme qui va faire couler la boîte, et toi tu ne vois rien car elle t'a charmé.

   Je n'entends pas la réponse de Nicolas. Mais, quelques secondes après, j'entends les talons de Nathalie venir vers la porte, je me précipite vers les portes de l'escalier et la laisse passer. Par chance, elle n'a même pas tourné le regard. Je me dirige de nouveau vers les grande portes du bureau et toque à la porte.
   Je rentre immédiatement, mon dossier à la main. Nicolas semble soulagé de me voir, même s'il reste encore inquiet. Je décide de lancer les hostilités.

     - Je ne pense pas que c'était une très bonne idée de me donner des responsabilités pareilles dès le premier jour, elle risque de très mal le prendre. Et une femme en colère peut être vraiment dangereuse quand elle le veut. Une femme en colère, et amoureuse en plus.

   Nicolas ne relève pas ma dernière phrase. Il se contente de se tourner vers son beau panorama.

     - Et que devrais-je faire ? La laisser te faire faire le café et les photocopies alors que tu es plus talentueuse qu'elle ? Je ne vais pas la laisser ruiner cette réception à cause de son orgueil. Je crois que tu es la meilleure personne pour ce projet. Certes, c'est un peu tôt, mais ça te permettra de voir comment nous fonctionnons. Tu as déjà préparé le compte rendu ? Qu'en as-tu pensé ?

   Changement de situation radical. Je m'assois et ouvre le dossier avant de commencer à énumérer.

     - D'abord, il faut revoir tout ce qui est fleur. Les fleurs sur les tables, c'est bien, mais éviter les bouquet de quatre fleurs. Le chiffre quatre se dit comme le mot mort, et même eux ne sont pas partisans de la mort. Ça pourrait nuire à ta réception. En ce qui concerne les tenues, du sobre avec costume pour les hommes et tenue de soirée sobre pour les femmes. Pas de tape à l’œil, ou de couleurs trop fluo. Il faut rester professionnel. Je sais que tu comptes sur moi pour leur parler dans leur langue, mais je t'ai fait une petite synthèse des formules de politesses à adopter et des comportements à éviter. Les poignées de mains, par exemple, sont à éviter. Demande lui, après un salut traditionnel, si tu peux lui serrer la main. Mais tout est dans la note que voici.
   
   Nicolas me prit la feuille et l'inspecta. Il parut satisfait et la mit près de son ordinateur portable.

     - Au fait, je voulais m'excuser pour Nathalie. Elle est un peu virulente dans ses propos. Je sais que c'est déstabilisant, mais je pense que vous arriverez à travailler ensemble. Tu n'es toujours pas libre ce soir ? Pour parler de notre contrat, je veux dire.

   Tout de suite il pique ma curiosité.

     - J'ai quelque chose à faire en début de soirée, mais on peut toujours se rejoindre pour 19h ? au pied de l'Arche de la Défense ? J'habite dans le quartier juste derrière.

     - Va pour 19h à la Défense alors, j'ai hâte.

   Ces dernières paroles scellent la fin de notre entretien. Je me lève et sors aussi rapidement que possible de son bureau.

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En attendant vos remarques et suggestions.
Auteur d'Envie d'écrire

jeudi 3 novembre 2016

Anges et démons, Dan Brown : analyse n°2 des livres de Dan Brown

Bonsoir à tous. Pardonnez pour ce grand moment sans nouvelles.

Je reviens donc vers vous pour vous parler du premier volet de la tétralogie du Professeur Langdon : Anges et Démons.

Alors oui c'est un peu compliqué de. Se repérer car c'est le premier livre...qui est deuxième en film. Mais tout va bien se passer, rassurez vous.

Un bref résumé : des scientifiques parviennent à produire de l'antimatière, une substance révolutionnaire et dangereuse. Malheureusement, le scientifique à l'origine de cette création se fait assassiner dans son laboratoire et une fiole contenant de l'antimatière est dérobée. Comble de tout, le Pape meurt (mystérieusement ou pas nul ne le sait) et doit donc être remplacé. Sauf qu'une secte vioeente, les fameux Illuminati, envoient cette vidéo au conclave : la vidéo représente la fiole pleine d'antimatière...et les quatre favoris au poste de Pape.

Le Vatican, désespéré, fait appel au professeur Langdon. S'en suit une course folle dans tout le Vatican. Le professeur n'a que peu de temps et peu d'indice mais sa nouvelle alliée, lq petite-fille du scientifique assassiné, l'aidera dans sa quête.

Quand je relis ce que je viens de marquer je me dit que c'est un peu du James Bond mystique pas vous ?

Sinon, ce livre je l'ai lu pour la première fois en Espagnol. Oui, oui je sais, un pari fou. Mais j'ai réussi et en moins de un mois.

L'action y est toujours aussi présente, mais j'avoue que cette fois-ci l'idée de me balader au Vatican avec Tom Hanks était tentant.

Un autre bon film, avec des fous à liés d'Illuminati, un professeur toujours aussi intelligent et de bonne réparties dans le film (comme celle sur les feuilles de vignes).

Oui car si certains se posent la question, voici la réponse : de nombreuses statues de l'ère gréco-romaine représentent des mâles dans toute leur virilité. Sauf que, au Vatican, cette virilité est cachée par une feuille de vigne en plâtre. Pourquoi ? Le professeur l'explique : un jour, un des Pape en a eu marre de voir tout ces attributs masculins à l'air libre. Aussi a-t-il décidé de master toutes les statues et de faire poser une feuille de vigne sur les "cicatrices". Plutôt marrant à mon avis.

D'ici samedi je vous posterai l'avis sur Forteresse Digitale.
Bonne soirée à tous.

Auteur d'Envie d'écrire

lundi 31 octobre 2016

Avis sur un film : Docteur Strange, de chez Marvel

Bonjour à toutes et à tous.

Aujourd'hui, point de lecture mais du cinéma, je suis allée voir le film Doctor Strange et, tant que le film est encore chaud dans ma mémoire, je vais vous en faire une petite analyse.




Commençons par un petit résumé : 
Le Docteur Strange, Stephen Strange, est un éminent médecin. Il a cependant une vie privée chaotique (comme toutes personnalités à haute responsabilité ou super-héros). En se rendant à une soirée où il doit faire une intervention, il est victime d'un accident de la circulation qui lui causera des dommages irréversibles aux mains.
La médecine traditionnelle ne fonctionnant pas, il décide de se tourner vers des médecines plus atypiques : gourous, magiciens et autres. C'est alors qu'il trouve son bonheur à Tumbouktou : un lieu reculé, une cour des miracles, qui lui fait entrevoir de nouvelles possibilités.
Grâce à son contrôle des énergies, Strange devient un membre éminent du groupe de magicien dédié à la défense de la Terre face à un ennemi venu d'un autre monde : un démon nommé Dormammu, puissant démon qui ne souhaite que l'annihilation de la Terre. Ce démon possède une armée dont un fidèle puissant, qui deviendra l'ennemis de Stephen Strange au point de le faire douter.

Le Docteur Strange est un super-héros Marvel assez méconnu, comparé au Captain America ou Iron Man. Mais ce film est une réussite, les effets spéciaux sont magiques et la présence de Stan Lee est toujours aussi rafraîchissante. De même que l'allié de Stephen est une touche d'humour : la cape de lévitation, qui peut se battre aux côté de Stephen, lui donner des claques et bien d'autre chose.

Benedict Cumberbatch joue son rôle de Strange à merveille, le grand méchant étant incarné par Mads Mikkelsen (que vous pourrez retrouvé dans Star Wars : Rogue-One en décembre) ainsi que Tilda Swinton (la vilaine Reine de Narnia).
Une bonne production Marvel, comme ce studio sait nous en donner. Et ça nous change de Iron Man et Captain America (enfin !)

Petit bonus : je vous conseille, si vous allez voir un film Marvel, d'attendre après la fin du film : pendant le générique (pour ceux qui sont pressés de partir) il y a toujours une scène cachée. Et celle présente à la fin du film Doctor Strange devrait ravir les plus alcooliques d'entre nous !

Bon visionnage, et à bientôt pour une autre analyse : Miss Peregrine et les Enfants Particuliers de Tim Burton.

Auteur d'Envie d'écrire

vendredi 28 octobre 2016

Nouvelle lecture, Starters, de Lissa Price

Bonsoir à toutes et à tous.

Ce soir on se retrouve, comme promis, sur un nouveau billet d'analyse. Et, aujourd'hui, je vais vous parler d'u coup de cœur que j'ai envie de lire depuis sa sortie en librairie (mais je n'avais jamais eu le temps de la faire jusqu'à présent) : Starters, de Lissa Price.



Comme d'habitude, quelques informations :

Nom du livre : Starters
Auteur : Lissa Price
Maison d'édition : Robert Laffont
Année de publication : 2012
Nombre de pages : 449


Résumé : 
VOUS RÊVEZ D'UNE NOUVELLE JEUNESSE ?
DEVENEZ QUELQU'UN D'AUTRE

Règles s'appliquant à la clientèle de Prime Destinations

1 -> N'oubliez pas que le corps dont vous êtes locataire est celui d'une jeune personne
2 -> Il vous est strictement interdit de le modifier ou de le blesser
3 ->  Toute activité illicite entraînera l'annulation de votre contrat

LE CORPS QUE VOUS AVEZ LOUE NOUS APPARTIENT

Beau début en perspective. Ce livre nous plonge donc dans une ville des USA (Los Angeles pour être précise). Il ne reste plus que deux catégories de personnes dans le pays : les enfants/adolescents nommés les Starters et les personnes âgées (vraiment très âgées) qu'on appelle les Enders.

Grâce aux recherches sur le bien être et sur la longévité, les humains peuvent désormais vivre jusqu'à près de 250 ans. Ce qui fait des Enders des personnes vraiment très âgées, et qui possèdent toute la richesse du pays qui plus est. Les Starters quant à eux, sont considérés comme des hors la loi : violents, dormant dans des squats ou sous les pont, le service de sécurité national, Les Marshals, ont la mission de les traquer et de les enfermés dans des instituts spécialisés, des instituts psychiatriques.

Les Seuls enfants qui ne sont pas en danger : les enfants représentés par des Enders, généralement issus de la moyenne ou haute société.

L'héroïne de cette histoire se nomme Calli, elle a seize ans et est donc une Starter. Elle vit de squats en squats avec son jeune frère, Tyler, âgé de sept ans et son ami, Michael. Avant la grande guerre entre les états du Pacifique et les USA qui a causé la mort de la plupart des adultes entre 20 ans et 60 ans, Tyler a été diagnostiqué déficient pulmonaire. Ses chances de survie : 50%. Aussi Calli fait tout ce qu'elle peut pour donner une vie agréable à son petit frère, mais le manque de nourriture, de chauffage ou même de soins rendent son frère malade jours après jours.

Elle décide donc de faire une chose insensée : louer son corps à un Ender. Une entreprise, La Prime Destinations, offre aux Enders les plus fortunés un système de location : ils louent un corps plus jeune pour profiter de nouveau de la vie. Calli accepte, dans le seul but de sauver son frère. Elle passe avec succès deux locations avant que la troisième ne soit décidée pour un mois complet.

Prise en étau entre l'argent qu'elle pourrait recevoir et la peine de voir son frère malade, Calli accepte tout de même. Mais il y a un soucis dans cette location : l'Ender qui l'a loué avait autre chose en tête que de revivre ses folles année d'adolescente pendant un mois.

Calli, entraînée par sa locataire de plus de 150 ans, vont mettre à jour un complot énorme à l'échelle d'un pays entier : Prime Destination voudrait ne plus loué mais faire accéder les Enders à la propriété totale des corps des Starters. Ce qui reviendrait à asservir les enfants et les tuer grâce à ce droit à la propriété des corps.


Dystopie et à la fois thriller, l'auteure nous décrit ici ce monde post-apocalyptique où les plus vieilles personnes de la société veulent avoir la main mise sur les plus jeunes. D'un point de vue purement technique, certains auteurs et chroniqueurs comparent ce livre avec les Hunger Games. Cependant, de mon point de vue, je préfère le comparer aux Âmes Vagabondes de Stephenie Meyer. Certes, il y a la victoire d'un groupe de la population qui était opprimé, mais il n'y a pas de grands combats. La passion morbide que les Enders vouent aux corps des Starters (certains s'occupent mieux de leur voiture que de leur "location") se retrouve avec la passion morbide que les gens de la capitale ont pour le spectacle des Hunger Games. Mais je trouve que cet échange de corps et la visée que veut donner le livre correspond plus aux Âmes Vagabondes tout de même (pour ceux qui ne l'ont pas lu, je ferais une analyse dans quelques temps).


Ce roman m'a en définitive beaucoup plu. Comme je l'ai dit plus haut c'était une découverte pour moi car cela faisait longtemps que je lorgnais dessus en bibliothèque et en librairie mais je n'avais jamais le temps de m'y mettre. Et maintenant c'est chose faite ! Sachez que la lecture est très aérée, il est très facile à lire je l'ai lu cet après-midi en cinq heure de temps ! 

Mais ce roman ne s'arrête pas à la fin : le "grand vilain" de l'histoire a réussit à s'échapper et, grâce à la puce implantée dans le crâne de Calli pour réaliser les locations, il continue de la torturée à distance. Sans parler du fait qu'il arrive à prendre plusieurs visages... Intriguant ! Il faudra attendre que je puisse réserver le second et dernier titre de la saga, qui se nomme Enders, pour savoir qui est ce méchant appelé "Le Vieux".

En tout cas j'espère que ça vous donnera envie de lire. Je ferais d'autres analyse, et on m'a déjà donné un livre à lire. Et je remercie beaucoup Marie Grare pour m'avoir conseiller le livre Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur que je vais réserver en bibliothèque le plus rapidement possible.
Qu'avez-vous pensé de cette série ? Je vous laisse la parole et vous souhaite une agréable soirée.

Auteur d'Envie d'écrire

Pas de nouveautés, mais des livres en quantité

Bonjour à tous ceux qui me suivent. Pour ce billet pas d'analyse. Juste des précision.

Je suis passée en bibliothèque hier. Je devais juste emprunter deux livres, et au final j'en ai pris cinq... Vous verrez, c'est toujours comme ca avec moi !

Donc ces livres je vais les lire (ce sont tous des livres que je n'ai pas encore lu) et je vous pense vous faire une petite analyse à chaque fin de lecture.

De plus, sachez que j'ai réservé les livres de Dan Brown mais je ne sais pas si je les recevrai à temps pour vous faire une analyse avant la sortie ciné. Je ferais tout pour, bien évidemment.

Donc je vous dis à ce soir pour une analyse. De quel livre, je sais pas. On verra bien !

Bonne journée

Auteur d'Envie d'écrire

mercredi 26 octobre 2016

Extrait sans nom suite 3

Bonsoir à toutes et à tous, une nouvelle suite.

Avant de vous la poster, je vais lancer une petite discussion : je ne sais pas encore comment je vais l'appeler, cet écrit. Alors je vous recrute : donnez-moi vos avis, soit sur la suite de l'histoire soit sur le nom.

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   Je m'installe difficilement : mon client et mon potentiel futur patron sont la même personne ? Il est donc certain que cet entretien est voué à l'échec, puisqu'il connaît ma double vie. Je me sens honteuse.

          - Bien, je vais commencer par me présenter. Je suis Nicolas Gaillot (ses yeux frémissent lorsqu'il dit son prénom), président directeur général de NG Transport. Nous vous avons contacté car nous avons besoin d'une personne qui pourrait se charger de nos contrats (et il s'amuse à jouer sur les mots !) en direction de l'Asie. Votre profil nous a intéressé car vous avez déjà de l'expérience avec l'étranger, sans parler de votre excellente école de commerce et de logistique internationale aux États-Unis. Je vais donc vous demander de vous présenter puis nous discuterons ensemble voulez-vous ?

   Je tremble tellement je suis stressée. Et c'est d'une voix cassée que je commence à me présenter.

          - Je vous remercie. Je m'appelle Sophie Dubreuille. Comme vous l'avez dit, je suis diplômée d'un Master en commerce et logisitque internationale dans l'université du Massachussetts, aux États-Unis. J'ai aussi pris par la suite une année sabatique que j'ai passé au Japon.

           - Pourquoi ne pas être partie étudiée au Japon dans ce cas ?

   Il se pose vraiment la question, je ne sens pas le piège. Il a repris sa posture de PDG, car il est intrigué de ce changement dans mes études.

         - Si j'ai choisi le Japon, c'est parce que je parle de japonais depuis le lycée. J'ai étudié et j'y ai même vécu, pendant mes vacances. Alors, avant d'entrer dans le monde du travail, je voulais avoir l'occasion de retourner là-ba et j'y suis restée pendant un an.

        - Très bien. Maintenant, pourquoi avoir choisi les Etats-Unis pour votre Master ? Quelles ont été les choses significatives par rapport à l'enseignement français ?

       - Tout d'abord, on converse dans le langage du commerce. Tous les cours se faisaient en anglais, ce qui n'est pas le cas en France. De plus, mes parents vivent aux États-Unis, j'ai donc emménagé avec eux à la fin de ma Licence. C'était aussi un bon moyen de voir comment la France est perçue à l'étranger, et de voir les différences d'éducation entre les deux systèmes.
   
   Nicolas hoche la tête, visiblement convaincu.

       - Et durant votre temps libre ? Faites-vous du sport ?

   Au moment de me demander cela, il rougit : san doute est-ce une question automatique et, en considérant mes activités annexes, il doit se sentir gêné. Je ne le suis pas.

     - Je fais un peu de sport, en effet. J'ai fait beaucoup de danse quand j'étais plus jeune, et je continue malgré une blessure qui m'a forcé à arrêter pendant des années. J'ai aussi un chien, et je suis engagée dans la protection animale depuis deux ans maintenant.

   Dès le moment où Titan était entré dans ma vie, j'étais devenue une donatrice récurrentes auprès d'association qui ont pour but de protéger et d'améliorer la condition animale.

     - Très bien, votre connaissance de la culture asiatique nous serait très utile dans l'entreprise, dit-il en regardant ses collaboratrices. Pour moi, je pense que vous avez le profil recherché, même sans expérience professionnelle mis à part vos stages, je pense que vos êtes la personne qu'il nous faut pour ce poste. Et je pense que mes collaboratrices sont d'accord avec moi.

   Les deux jeunes femmes hochèrent la tête en signe d'approbation. Ma poitrine se détendit subitement.

     - Bien, dans ce cas je vais demander à mon chef de la sécurité ici présent de vous préparer un badge le plus rapidement possible. Votre contrat sera prêt demain, et vous commencerez à 9h, qu'en dites-vous ?

   Je ne pus qu'acquiescer, sous le choc que l'entretien se soit bien passé. Lorsque Nicolas se lève, pardon Monsieur Guillot, je me lève à mon tour et lui tend la main. Son contact me ramène à la réalité et ses yeux bleus s'enfoncent en moi.

    - Je vous souhaite la bienvenue chez NG Transport. J'espère une notre collaboration sera fructueuse, Sophie.

***

   Je sors de la salle de réunion, le sourire aux lèvres. Bien entendu, je bénéficie d'un mois de mise à l'épreuve dans la société. Mais je me dis que je possède maintenant un emploi qui va pouvoir me permettre d'abandonner celui d'escorte girl.
   Alors que j'attends l'ascenseur, quelqu'un se place derrière moi et me parle clairement.

       - Une situation plutôt embarrassante, vous ne trouvez pas ?

   Nicolas se tient droit, comme un PDG, assez proche de moi pour que je puisse sentir son parfum. Je me met à glousser malgré moi.

     - En effet, c'est bien la première fois que mon client est aussi mon patron. Nous nous trouvons à un pied d'égalité : je prend les décision dans l'un des contrats quand vous me donnez les miens dans l'autre.

   Il se met à rire doucement lui aussi. L'ascenseur arrive et nous grimpons tous les deux dans la cabine. L'ambiance reste joviale, même si une certaine tension se crée une fois que les portes se referment.

     - Il va falloir que l'on parle de ce contrat, je ne veux pas que l'un des deux engagements nuise à l'autre.

   Je voyais très bien où il voulait en venir.

     - On va faire simple : vous m'engagez dans votre entreprise, mais vous ne me recrutez que pour la soirée de signature du contrat. Si quelqu'un se pose des questions, vous n'avez qu'à dire que mes compétences font que je suis une candidate parfaite pour vous accompagner à cette soirée.

   Il semble réfléchir. La porte s'ouvre sur le rez-de-chaussée, l'étage où je sors, alors qu'il doit continuer vers les parkings. Je sors de l'immeuble et entre dans le métro le plus proche pour retourner à la Défense.

   Une fois rentrée chez moi, Titan m'attends comme à son habitude. Il est plus de quatre heure et il a envie de sortir. Je nous autorise une longue promenade dans le parc. La soirée se termine par une livraison de plats à domicile, d'un verre de vin et d'un bon film que je ne parviens pas à regarder tant je suis fatiguée.


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Voilà donc j'attends toujours vos commentaires et vos réactions. N'oubliez pas de me donner vos avis sur la suite, vos idées de titre.
Et je vous rappelle que, d'ici samedi, vous aurez une nouvelle chronique sur l'analyse de Deception Point, premier livre de Dan Brown.
Bonne soirée à vous tous

Auteur d'Envie d'écrire

mardi 25 octobre 2016

Quand je regarde les statistiques...

Bonjour bonjour, c'est moi !

Voilà je viens de regarder les statistiques de mon blog, et je me rend compte d'une truc énorme : il y a beaucoup de visites sur le premier extrait que sur le reste des billets. Dont la suite de l'extrait.

Pourquoi ? C'est pas a moi de répondre, parce que je sais pas.

Donc à ceux qui n'ont pas aimé, laissez un commentaire pour me dire pourquoi.

Merci !

Auteur d'Envie d'écrire

lundi 24 octobre 2016

Da Vinci Code, Dan Brown : avant la sortie cinéma d'un nouveau best-seller

C'est encore moi bonsoir!

Alors ce soir je vais vous parler d'un livre que j'ai lu, un de mes thriller et polar (et pas de la littérature jeunesse) : le Da Vinci Code de Dan Brown.




Quelques informations sur l'édition en ma possession :

Maison d'edition : JC Lattès
Année d'édition : 2004
Pages : 571

Résumé de la quatrième de couverture :
Un éminent spécialiste de symbologie de Harvard est convoqué au Louvre pour examiner une série de pictogrammes en rapport avec l'oeuvre de de Vinci. En déchiffrant le Code, il met à jour l'un des plus grands mystères de notre temps...et devient un homme traqué.

Concernant l'auteur, Dan Brown était professeur d'anglais et historien d'art avant de se lancer dans l'écriture de romans. Il a toujours été passionné par l'étude des codes secrets, theme récurrent de ses romans. Le Da Vinci Code n'est cependant que son quatrième roman, qui deviendra un succès mondial.

Liste de ses romans :
Forteresse digitale, 1998
Anges et Démons, 2000
Déception point, 2001
Da Vinci Code, 2003
Le Symbole Perdu, 2009
Inferno, 2013

Le Da Vinci Code est devenu un livre à succès des sa première semaine de vente, allant jusqu'à être en haut de la liste des meilleures ventes du New York Times. Peu de temps après, ses autres romans connurent la même notoriété. Ses livres sont traduits dans plus de 40 langues.

Je dois avouer que je ne connaissais pas cet auteur quand on m'a donné le livre à lire. Comme beaucoup de lecteurs sans doute. Mais,j'ai tout de suite été intéressée par le titre, avec ses références à l'artiste mondialement connu : Leonardo de Vinci.

Comme beaucoup de personnes, j'avais déjà eu l'occasion de voir (sur Internet) quelques oeuvres de cet artiste italien, génie de son époque. Je savais qu'il avait inventé une machine permettant à l'homme de voler, où même une ébauche de tank et un "nettoyeur" de champs de bataille. Mais il est vrai que ce qui m'impressionnais le plus, c'était tous ces mystères autour de La Joconde, son oeuvre maîtresse.

En encore aujourd'hui, les scientifiques se posent beaucoup de questions : est-ce un homme ou une femme ? Le modèle sourit-il ? Pour le paysage semble décalé à droite par rapport au côté gauche du modèle ? Tant de questions restent sans réponses, les scientifiques n'ayant tout simplement pas le code adéquat pour déchiffrer ce code.

C'est donc intriguée que j'ai commencé la lecture de ce best-seller, qui allait être adapté en film quelques mois plus tard.

Bien sûr, je vais vous dire que le livre est meilleur que le film. Cela va de soi. Cependant, la seule chose que je n'aime pas dans le film c'est le rôle de Sophie, tenu par Audrey Tautou. Parce que je n'aime pas cette actrice, malheureusement. Et même Jean Reno, dit Le Boeuf, n'était pas de taille à me faire oublier cela.
Autre bon point du film : l'apparition de Gandalf dans l'intrigue. Comment ? Sir Ian McKellen à joué Sur Leigh Teabing, ressortissant britannique en France, personnage mystérieux, détestant Harvard et potentiellement avide de pouvoir et donc à la recherche du fameux code.

Ce livre est un des premier polar et thriller que j'ai jamais lu. Il m'a ensuite donne envie d'en apprendre plus sur les templiers, sur les ordres maçonniques et enfin sur les différents ordres religieux, cachés ou pas, de la chrétienté.

Voilà pour ma petite analyse, assez vague je le confesse, plutôt basée sur le film que sur le livre. Je pense vous faire les analyses des autres livres avant le 9 Novembre, date de la sortie d'Inferno au cinéma, avec en tant qu'acteur Tom Hznks et Omar Sy.

Que de français. Dan Brown doit nous aimer !
Et vous, avez vous un livre qui vous a donné envie de vous documenter sur un sujet ? J'attends vos commentaires.

Auteur d'Envie d'écrire

Vive les nouvelles technologies 😑

Bonsoir à toutes et à tous.

Tout d'abord je voulais vous présenter mes excuses : je n'ai rien écrit du week-end. Catastrophe me direz-vous, je me rattrape aujourd'hui !

Je voulais aussi rassurer mes fans inconditionnels : la suite de l'extrait arrivera mercredi dans la soirée ?

Pourquoi cette attente ? Car, grâce aux nouvelles technologies, il s'avère que ce n'est pas moi mais une tierce personne qui a mon texte sur sa clé USB. Mais pas de panique, c'est quelqu'un en qui j'ai confiance, il n'ira pas le vendre dans mon dos.

Tous ça pour vous dire que je reviendrai tout à l'heure avec une chronique basé sur les livres d'un de mes auteurs préféré : Dan Brown, et dont la version cinématographique d'un de ses romans sort dans 2 semaines au cinéma.

Donc encore désolée, et à tout à l'heure.

Auteur d'Envie d'écrire

vendredi 21 octobre 2016

Extrait sans titre, suite 2

Bonsoir à toutes et à tous.
Comme promis, je vous poste ici même la suite de l'extrait que vous avez eu plus tôt dans la semaine.
En espérant que cela vous suffira en attendant la suite.
Bonne lecture et surtout n'hésitez pas à m'en parler.

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   Cela fait près de vingt minutes que j'attends dans le restaurant où mon rendez-vous est sensé arrivé. Le serveur vient de me servir mon premier cognac. D'habitude je ne bois pas d'alcool fort, mais je me sens fébrile. Est-ce dû au rendez-vous du midi ou de l'après-midi, je ne saurais le dire. Je le bois presque d'une traite et j'en commande un deuxième quand un homme d'affaire, en costume gris anthracite, entre dans le restaurant. Aussitôt le maître d'hôtel lui prend le manteau qu'il porte et désigne ma table d'une geste gracieux de la main.
   Le client s'avance vers moi, et je me sens dans l'obligation de me lever. Je titube légèrement, prenant conscience que l'alcool agit déjà et je lui serre la main avec le peu de vigueur qu'il me reste.

          - Bonjour, excusez mon état. Je suis légèrement nerveuse. J'ai beaucoup de choses à faire aujourd'hui et je crois que le premier verre sera le dernier.

   Je lui adresse un sourire charmant qu'il me renvoie. Alors que nous nous asseyons, je me permet de le regarder un peu plus en détail : assez grand et plutôt jeune, sans doute un comptable ou un directeur de ressources humaine d'une entreprise. De sa carrure, certes cachée par le costume, je devine qu'il aime faire du sport : il semble assez musclé. Son visage ne porte pas encore de marques de vieillesse, et sa barbe à peine rasée et taillée au milimètre près.

          - Je vous prie de m'excuser pour le retard avec lequel je suis arrivé, une réunion qui n'en finissait plus. Je suis en train de négocier un assez gros contrat, et les négociations me prennent tout mon temps.

              - Il ne fat pas penser qu'au travail, il faut savoir se détendre.
   
   Je n'en reviens pas : c'est moi qui ai dit ça ? Alors que le serveur arrive avec mon cognac, je m'excuse et le renvoie chercher un jus de fruit. Mon rendez-vous commande la même chose et commande un plat du jour alors que je ne prend qu'une salade.

           - Je vous prie de m'excuser pour ce que je viens de dire, dis-je une fois le serveur partit. Je ne sais plus trop où j'en suis avec l'alcool et ce lieu magnifique. Reprenons depuis le début voulez-vous ?
Je lui tend la main et lui donne mon nom, Sophie. Il serre ma main doucement, son contact me perturbe sans parler de ses yeux bleu clair qui semble me sonder.

            - Enchanté Sophie, moi c'est Nicolas.

   Après quelques secondes, nous nous lâchons et j'entame la conversation par des banalités : que fait-il dans la vie, a-t-il quelqu'un (quelque chose de très important à demander vu mes prestations) et surtout qu'attend-il de moi pour le contrat. Aussitôt Nicolas se redresse et prend une posture de commandement.

          - Je suis le PDG d'une entreprise de logistique, entre autre. Je réclame vos services pour la signature d'un contrat. Mes interlocuteurs sont très à cheval sur la tradition et ces derniers pensent que, sans une femme à mes côté, notre collaboration est vouée à l'échec.

   Cela me rappelle vaguement mes cours de bienséances japonaises. Le serveur interrompt mes pensées en nous ramenant nos boissons et notre plat : une belle côte de porc avec asperge et sauce holladaise pour lui et une salade César pour moi. Lorsque le serveur se retire, Nicolas porte le verre à ses lèvres et avant d'en boire une gorgée, me sonde de nouveau et me répond dans un souffle :

             - Et je suis actuellement célibataire, pour répondre à votre seconde question.

   Troublée par sa réponse, je tente de reprendre une certaine contenance avant de répliquer le plus professionnellement possible que c'est avant tout pour éviter les crises de jalousie de la part d'une quelconque relation s'il advenait que notre contrat s'ébruite.
    Il semble satisfait de ma réponse et se met à couper sa viande. L'atmosphère se détend un peu et je commence à manger ma salade.
   La conversation prend un tournant beaucoup plus détendu qu'au début de ce repas : nous nous parlons comme si nous étions deux amis qui ne se sont pas vus depuis plusieurs années et qui ré-apprennent à se connaître.
    Il m'apprend qu'il traite avec un grand groupe japonais et que son contrat cela fait près de trois ans qu'il y travaille. Il touche au but, sauf qu'à cause de cet oubli féminin de son côté, les japonais risquent de ne pas signer. C'est un de ses collaborateur qui l'a convaincu de requérir les services d'une femme comme moi, professionnelle et cultivée, plutôt que de se trouver une petite amie en quatrième vitesse.
    Nos plats terminés, sonne le début de la négociation. Nicolas semble stressé, anxieux même.

          - Et bien, je ne vous trouve plus aussi enjoué que tout à l'heure. Que se passe-t-il ?

         - Je sais que c'est un peu prématuré de parler de cela mais en ce qui concerne les... tarifs, ajoute-t-il tout bas. Comment cela se pase-t-il ?

   Je lui sourit afin de le détendre et lui explique ma manière de procéder.
      - Il ne faut pas avoir honte de dire ce mot. Si vous avez du mal, je peux vous proposer l'appellation “rémunération”, ainsi c'est beaucoup plus simple. Concernant cela, tout dépend du temps que vous aller recquérir mes services : une soirée n'est pas payée la même chose que trois mois, vous vous en rendez bien compte. De plus, tout dépend des prestations, si c'est juste accompagner à un dîner ou si vous me demandez de m'intégrer et de divertir vos invités, cela n'a pas le même prix. Si vous êtes toujours intéressé, je vous enverrai par mail le détail des tarifs. Il faut cependant que vous preniez une décision maintenant, afin que je puisse commencer à rédiger le contrat. Ce qu'il nous manque c'est une dernière négociation sur la rémunération. J'ai un contrat type avec moi, nous pouvons nous en charger maintenant si vous le souhaitez.

   Nicolas acquiesce, visiblement plus détendu. je sors de ma pochette une enveloppe craft et lui présente le contrat. Il signe et met ses initiales au bas des trois pages et me rend le contrat pour que je fasse de même. Une fois cela fait, je le range dans son enveloppe, puis dans la pochette.
       - Bien, je vous recontacte donc dans la soirée avec les tarifs. Je suis vraiment satisfaite de ce rendez-vous, et j'espère que notre collaboration sera fructueuse, Nicolas.

   Je lui tend la main, qu'il serre et nous nous disons au revoir. Une berline vient le chercher tandis que je me diriger vers l'adresse que m'a donné la secrétaire du groupe NG Transport, avec lequel j'ai rendez-vous cet après-midi.
   J'arrive avec près d'une demi-heure d'avance. La standardiste me conduit au sixième étage de la tour comprenant les bureaux de l'entrprise et me fait patienter dans une salle de réunion.
  Je pose mes afaire et me dirige vers la fenêtre pour admirer la vue sur la capitale. Au bout d'un certain temps, qui me paraît être une éternité, quelque frappe à la porte. Un agent de sécurité entre escorté de deux jeunes femmes, l'une blonde, l'autre brune. Elles se ressemblent tellement qu'on pourait croire à des jumelles.

      - Mademoiselle Dubreuille, bonjour. Nous sommes les responsables RH du secteur Asie de l'entreprise. Nous assisterons le PDG lors de cet entretien. Si vous voulez bien vous asseoir, le PDG ne devrait plus tarder.

   Au moment où je m'asseois, la porte s'ouvre en grand et le président directeur général de l'entreprise entre dans la salle de réunion. Ce costume anthracite, cette carrure et ces yeux : j'ai en face de moi mon client.
   Chancelante, je me lève pour lui serrer la main en le remerciant de me recevoir pour cet entretien. Il prend ma main délicatement dans la sienne et me regarde une nouvelle fois avec ses yeux clairs.

      - Tout le plaisir est pour moi, Mademoiselle Dubreuille. Installez-vous, nous allons pouvoir commencer.

Auteur d'Envie d'écrire

jeudi 20 octobre 2016

Concours d'écriture

Bonsoir !!

Je vous ai promis une suite aujourd'hui, mais je n'ai pas eu le temps de la vérifier.

Cependant, j'ai réussi à trouver un ancien texte (de 2011) que j'avais rendu pour un concours d'écriture.

J'espère que vous allez apprécier, je n'avais pas le même style qu'avant. Bonne lecture !


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Le mystère du croissant doré



C’était une boulangerie comme les autres. Une petite boulangerie perdue au milieu de la foule et des rues de Paris. Cependant cette boulangerie avait un secret : elle réussissait à faire de beaux croissants dorés.

Vous allez me dire « tous les croissant sont dorés, elle n’a donc rien d’exceptionnelle cette boulangerie ». Et bien détrompez-vous.

La plupart des croissants de boulangers sont beurrés, ceux-ci étaient dorés. Leur couleur, aussi clair et jaune qu’un lingot d’or, étaient les meilleurs de tous Paris.

Tous les boulangers étaient jaloux de cette petite boulangerie, qui n’avait rien d’exceptionnelle. Sauf ses croissants dorés.

Un voisin, très jaloux, tenta par tous les moyens de percer ce secret : il envoya son neveu, mais il n’eut aucune réponse. Il cambriola la boulangerie, ce fut le même résultat. Il travaillait dur et un jour, ayant mis ses économies de côté, il parvint à racheter cette boulangerie.

Le boulanger, un vieux monsieur sur le départ à la retraite, lui vendit volontiers son magasin à une seule condition : de garder ses clients aussi heureux que possible.

Le voisin, pressé de savoir le secret du vieillard, acquiesça et ouvrit la boulangerie le lendemain. Il prépara ses croissants comme d’habitude, en utilisant les ustensiles du vieillard mais rien n’y fais : il n’arrivait qu’à obtenir des croissant beurrés et non dorés.

Au bout de trois mois, tous les clients avaient désertés la boulangerie et le propriétaire dû se résoudre à mettre la clef sous la porte.

Quelques semaines après, dans le journal local, l’homme reconnut son voisin dans la rubrique nécrologique. Il partit à l’enterrement, espérant connaître cette recette par des gens de sa famille.
En arrivant là-bas, on lui apprit la vérité : ce n’était ni les ustensiles, ni les matières premières. C’était la façon de faire qui les rendait dorés, et sa façon de faire était morte avec lui.

L’homme avait tout tenté pour obtenir cette recette qu’il en avait oublié le plus important : le meilleur des croissants vient du meilleur boulanger. Il se jura qu’on l’aurait plus.



Alors qu'en pensez-vous ? Cela vous donne-t-il envie de manger des croissants dorés ?
Je vous souhaite une bonne soirée, je pense poster la suite de mon récit sans titre demain.

Auteur d'Envie d'écrire

Bonne ou mauvaise journée, à vous de décider.

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd'hui un billet sur mes états d'âmes.

Certes ce blog fonctionne plutôt bien, des commentaires pointent le bout de leurs caractères et de nouvelles personnes viennent visiter.

Mais d'autres n'en ont peut-être pas l'occasion. J'ai une amie qui est à l'hôpital, à cause de complication suite à une opération du mois de Septembre.
Je ne sais pas si elle a vu le blog, mais je voulais lui témoigner mon soutien, car je ne peux pas aller la voir chez elle ou à l'hôpital.

Alors cocotte, tu sauras te reconnaître, je te souhaite un bon rétablissement.
Et à vous tous, pensez à vos amis et à votre famille. Le vie est trop courte pour ne s'intéresser qu'à soit et qu'aux mauvaises personnes.

Ce soir, un autre billet plus joyeux je pense (un nouvel extrait si je retrouve le texte).

Bisous à tous.

Auteur d'Envie d'écrire

mercredi 19 octobre 2016

Merci beaucoup

Bonsoir à toutes et à tous.

Ce dernier billet de la journée pour vous remercier. Remercier de quoi ? Car certains ont commencé la lecture de mon extrait tout d'abord et ensuite d'autres m'ont laissé des commentaires.

Certes, il n'y en a pas beaucoup pour le moment, mais j'espère qu'ils deviendront vite nombreux.

Alors merci à vous tous. Pour les commentaires et pour votre présence sur ce blog. Le prochain extrait sera posté demain ou vendredi. En tout cas avant samedi... Si vous êtes sages !

Bonne soirée à tous et à demain.

Auteur d'Envie d'écrire

Premier extrait : texte au titre inconnu (pour le moment)

Bonjour à tous et à toutes. 
Me voilà, en retard, pour vous livrer le premier extrait, écrit assez récemment, mais le projet me tenait à cœur depuis quelques années.
Alors bonne lecture et surtout ne vous privez pas de laisser des commentaires !

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   Je consulte ma montre et constate que cela fait depuis plus d'une heure que j'attends dans ce bar. Cela m'inquiète : ce client n'est, pour ainsi dire, jamais en retard.
   Ma deuxième bière fraîchement servie, je me met à penser que je n'allais pas en commander une troisième. S'il ne venait pas me chercher avant la fin de ma bière, je rentre chez moi.
   Au dehors, la ville de Paris s'allume petit à petit. L'été commence à remplacer le printemps, malgré la fraîcheur de certaines nuits du mois de mai. Il faut dire que la tenue que je porte sur moi ce soir n'aide pas à me réchauffer : escarpins noirs, robe de soirée décolletée rouge, serrée à la taille et fendue jusque mi-cuisse. Le tout agrémenté d'un imper noir, qui malheureusement n'est pas assez épais pour me réchauffer. Ce n'est pas le genre de robe que je porte d'habitude, aussi je sens le regard envieux des hommes du bar et celui plus dédaigneux de leur femmes.
   Je décide de regarder une nouvelle fois dehors, pour vérifier si mon chauffeur n'est pas arrivé. Je remarque alors une voiture noire, avec un homme qui attend près de la portière. Reconnaissant de suite l'homme de main de mon client, je paie mes consommations et sors du bar, ma deuxième bière à peine entamée.
   En m'adressant à l'acolyte du chauffeur, qui m'adresse un joli sourire, je n'eu pas besoin de prendre un air contrarié.

          - Cela fait près d'une heure et demie que je vous attends, dis-je en exagérant le temps passé dans ce bar. Vous êtes sans doute payé aux heures effectuées, je suis payée à la soirée de travail. Ce qui, dans le cas présent, me prive d'une heure de salaire.

          - Veuillez m'excuser madame, mais je voulais m'assurer que vous n'étiez pas un membre des forces de l'ordre infiltrée. Mon patron souhaite garder la confidentialité de l'accord qui sera signé ce soir et je...

          - Je me moque de tout cela, je réponds énervée. Je suis en relation avec votre patron depuis maintenant quatre ans, je sais très bien ce que j'ai à faire et il sait très bien qui je suis. Vous n'aviez pas à me faire attendre ainsi pour vérifier que je ne faisais pas partie de la police. Maintenant, allons-y : vous m'avez déjà fait perdre assez de temps comme cela !

   Le chauffeur me renvoya un sourire : il sait pertinemment que c'est ma façon de tester les nouveaux venus. La berline s'enfonce rapidement dans la circulation du début de soirée parisienne et prend la direction du quartier le plus huppé de la capitale.
   Après quelques kilomètres, la voiture ralentit et s'engage dans la cour d'un hôtel particulier. Un membre du personnel d'accueil vient à ma rencontre et m'ouvre la portière. Il me mène dans l'entrée, où mon client m'attend et me fait la bise.

          - Ma chère Sophie, nous ne vous attendions plus. Je me suis terriblement inquiété, vous qui êtes d'ordinaire si ponctuelle.

          - Votre chauffeur m'a rejoint au point de rendez-vous à l'heure mais votre garde du corps l'a fait attendre pour vérifier que je n'étais pas un agent infiltré, dis-je encore sur les nerfs avant de prendre un ton plus chaleureux. Mais vous savez très bien que, pour rien au monde, je n'annulerais un rendez-vous avec vous.

   La tigresse s'effaça petit à petit, je redevint la femme câline et aguicheuse que mon client souhaitait avoir pour son rendez-vous. On nous conduisit vers un salon de l'hôtel particulier où trois hommes nous attendaient déjà.

          - Je suppose que vous n'avez pas vu mon dernier mail, mais j'ai décidé de convier quelques amis à notre soirée. Le contrat doit-il être changé ?

          - Bien sûr que non, il n'y a que votre nom qui doit apparaître sur le contrat. Mais il est impératif que vos amis participent de manière financières, cela va de soi.

   Je lui remis une enveloppe contenant son contrat et déjà le regard de ses acolytes se tournaient vers ma robe que l'on apercevait dans l'ouverture du manteau.
   Un léger buit m'indique que le majordome ferme la porte et aussitôt je sais que la soirée ne poura se révéler que bénéfique.

***

   Une soirée à plus de 8000 euros, sans compter les pourboires, ces messieurs de dernières minutes s'étaient montrés très généreux. L'enveloppe pleine de billets, je grimpe agilement dans la voiture qui m'a amenée dans ce quartier de la capitale mais je me rend compte que l'agent de sécurité n'et plus le même.

          - Où voulez-vous que nous vous déposions Madame ? Au lieu de rendez-vous convenu ou souhaitez vous que nous vous déposions autre-part dans la capitale ?

   C'était bien la première fois qu'un membre du personnel me proposait de me ramener chez moi.

          - Si vous pouviez me déposer derrière l'Arche de la Défense, je vous en serais reconnaissante.

   J'engage donc la conversation avec cet agent de sécurité qui m'annonce qu'il vient tout juste d'être engagé par mon client, et qu'il vient de terminer sa première journée de travail. J'apprend de lui qu'il vit aussi en banlieue, seul.
   Le trajet se déroule beaucoup plus vite qu'à l'aller, sans doute dû au fait que la circulation est plus fluide aux environs de minuit. Avant de sortir de la voiture, je glisse discrètement un billet de 100 euros dans la poche de chacun de mes accompagnateur.

          - Je vous remercie pour ce trajet. N'oubliez pas qu'il ne faut pas penser qu'au travail : sortez, faites vous des amis et trouver quelqu'un qui vous plaie. Vous êtes tous les deux très sympathiques, et vous méritez de penser à autre chose qu'au travail.

   Je descend de la voiture et me dirige vers le complexe d'immeuble à quelques mètres de là. Je ne peux m'empêcher de penser à ce que je viens de dire à ce jeune homme. Alors que je retourne le conseil que je vient de lui donner dans ma tête, un rire m'échappe : il aurait pu me retourner le même conseil.
   Âgée de 26 ans, sans emploi (du moins légal) et sans situation amoureuse fixe. Les contrats que j'exécute, je ne les considère pas comme un véritable travail, ils ne sont en tout cas pas légaux ni honnête. Ils me permettent juste de gagner suffisamment d'argent pour mes factures, ma nourriture, des extra, et les frais supplémentaires de mon chien, Titan. C'est d'ailleurs lui qui m'accueille quand je rentre dans mon appartement.
   Après l'avoir nourrit, et sans même prendre le temps de me changer, je m'écroule sur le canapé où je m'endors de suite.


   C'est le soleil qui me réveille le lendemain. Titan est allongé devant le canapé et redresse son énorme gueule quand je m'assois. Je me dirige tant bien que mal vers la salle de bain où je retire ma tenue de la veille. L'eau de la douche me lave de tout, et j'ai même l'impression qu'elle me purifie à l'intérieur, qu'elle me purifie de la soirée de la veille.
   La douche finie, je passe des vêtements propres et je reviens dans le salon où Titan m'attends devant ses gamelles. C'est un chien récupéré à la SPA : abandonné à même pas un an, il faisait peur aux enfants à cause de son masque noir, ses longues dents et son ossature forte. Il partage ma vie depuis deux ans maintenant. Très protecteur, Titan est un rottweiler qui n'a jamais été violent, en tout cas pas avec moi.
   Une fois les croquettes et la gamelle d'eau remplies, j'allume mon ordinateur pour vérifier mes messages. C'est désormais ma vie : le réveil, le chien, les mail, les rendez-vous, empocher l'argent, se coucher. Un soupir de découragement passe mes lèvres.
   En éliminant les publicité, trois mails me sont adressés pour des contrats. L'un me demande si je passe mes nuits avec mes clients, je lui conseille alors une autre escorte-girl où une prostituée car ce ne sont pas mes habitudes. Un autre souhaite des renseignements sur mes tarifs, aussi je le dirige vers l'onglet "Tarif" du site. Et le dernier me vient d'un client potentiel, que je ne connais pas du tout, et qui veut connaître mes prestations pour savoir si je suis la personne qu'il lui faut.
   Je lui réponds classiquement, lançant ainsi la conversation. Je lui dis que je suis l'équivalent d'une amie, que je peux l'accompagner à des soirées, l'écouter, l'aider à choisir un cadeau et qu'en plus de ça je peux lui fournir certaines prestations privées, sans toutefois passer par la case chambre à coucher. Je l'invite ensuite, si mes prestations lui conviennent, à me recontacter pour convenir d'un rendez-vous afin d'élaborer le contrat.
   J'envoie le message puis enfile un paire de chaussure pour aller promener Titan. Mon complexe d'immeubles jouxte un grand parc où je promène mon énorme chien et où il m'arrive de faire mon jogging. Nous restons environ une heure dehors à courir et à s'amuser avant de rentrer.
   Une fois dans l'appartement, je me prépare une tasse de café et surfe sur le net. Ma boîte mail m'indique un nouveau message non lu. Le client qui me demandait des informations me propose un rendez-vous dans un restaurant pour déjeuner.
   Alors que je suis sur le point de répondre, le téléphone fixe se met à sonner.

          - Sophie Dubreuille à l'appareil, dis-je en décrochant.

       - Mademoiselle Dubreuille, bonjour. Ici le secrétariat du service DRH de NG transport. Nous avons reçu votre CV dans le cadre du recrutement de notre entreprise et nous sommes intéressés par vos connaissances en matière de logistique internationale. Nous souhaiterions vous rencontrer dans le cadre d'un entretien d'embauche. Pouvons-nous nous voir dans l'après-midi ? Disons vers 14h30 ?

          - Oui je serais ravie de vous rejoindre cet après-midi. De plus, dis-je en consultant mon agenda, je n'ai pas de rendez-vous prévu. Donc 14h30 me paraît parfait. A quelle adresse dois-je me rendre ?

    La standardiste me donne l'adresse du bureau de NG Transport. Je le note à l'heure du rendez-vous, la remercie de son appel et attend qu'elle raccroche.

  La journée risque d'être bonne : un rendez-vous pour un client, un entretien. N'étant pas trop optimiste, je consulte l'heure et me prépare pour une virée shopping en centre ville.
   Après le trajet en métro depuis ma banlieue, je me dirige vers un magasin assez chic pour trouver une tenue convenable aux rendez-vous prévus dans la journée, ainsi qu'une paire de chaussure. S'en suit un rendez-vous rapide chez le coiffeur pour une coupe, un shampoing et un brushing et je suis enfin prête.
   Lorsque je rentre chez moi, il est près de 11h. J'ai encore le temps de me préparer. Je fonce à la salle de bain prendre une douche, tout en évitant de mouiller mes cheveux puis je passe les vêtements fraîchement achetés dans cette boutique hors de prix : un chemisier blanc, un blazer, une longue jupe noire fendue sur le côté. Une tenue très professionnelle. Une fois habillée, quelques bijoux, un maquillage discret et je repars de nouveau pour la capitale.


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Alors, qu'en pensez-vous ?
Auteur d'Envie d'écrire