dimanche 13 novembre 2016

Analyse : Inferno, version film et livre

Bonsoir à toutes et à tous.
Je vous retrouve ce soir pour une nouvelle analyse : Inferno, livre de Dan Brown et film qui est sorti mercredi et que j'ai vu hier.

Oui je sais, je vous avez promis que je vous ferai l'analyse des autres livres de Dan Brown. Je n'ai vraiment pas eu le temps, j'en suis désolée.

Donc voici mon analyse du film tiré du livre de Dan Brown, Inferno.

Affiche du film
Couverture du livre


Le film est sorti mercredi. Parmi les acteurs, on retrouve Tom Hanks dans le rôle du Professeur Langdon et Omar Sy, dans le rôle d'un agent de l'OMS.

Donc, en parlant d'OMS, l'intrigue se déroule autour d'un virus, Inferno. Un milliardaire aux idées bien arrêtées, Zobrist, décide, suite à ses études, de créer un virus mortel qui réduira 95% de la population. Car, et ses études le prouvent, tous les maux de la planète sont dus à la surpopulation.
Sa phrase fétiche : il est minuit moins une, en référence à une expérience mathématique qui dit que si une bactérie se reproduit à un certain rythme, elle remplira un demi litre de liquide en 11h59 (d'où minuit moins une!).

Le film est le livre sont placés sous le signe du temps : combien de temps avant que le virus Inferno ne soit lâché dans les canalisations afin de contaminer le monde. Car, en moins de six jours, toute la population serait infectée.

Cet homme, un peu fou, est décédé trois jours avant de libérer son poison. Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard et spécialiste de Dante, est donc réclamé par l'OMS pour retrouver et éliminer la menace que représente ce virus.

Pourquoi Dante ? Car c'est lui qui a écrit le cycle Inferno, l'enfer traduit de l'italien. C'est une série de trois livres en vers où Dante Alighieri raconte le périple de son personnage dans les trois lieux de la religion chrétienne : l'enfer, le purgatoire et le paradis. Dante explique tous les cercles de l'enfer, c'est lui qui a créer le modèle des cercles que nous connaissons aujourd'hui. Et le peintre Boticelli a illustré les cercles de Dante. On retrouve les fornicateurs, les voleurs, les menteurs et autres pécheurs et pécheresse.



Botticelli, cercles de l'enfer


Cercles de l'enfer, en français et simplifié


On retrouve donc une intrigue, une course contre la montre ou il ne faut pas se fier aux amitiés, et connaissances car tout n'est qu'illusion.

Mon avis sur le film : film franchement bien. Un peu déçue par la reprise musicale des thèmes majeurs du Da Vinci Code (notamment le thème principal). Omar Sy est une bonne surprise car, comme d'habitude, il fait sa doublure en français mais aussi car on a pas l'habitude de le voir dans un rôle aussi important (un membre éminent de l'OMS, c'est pas rien).
Petite déception, la fin : une incohérence totale entre la fin du livre et la fin du film. J'ai été vraiment déçue car j'aurais aimé voir la vraie fin, plutôt apocalyptique mais réaliste du livre.

Mais en résumé, le film est une vraie visite de Florence, Venise et d'Istanbul : on retrouve tous les sites touristiques majeurs, des informations historiques et anecdotiques sur l'histoire de grands monuments au travers du film.

Je recommande donc ce film, le livre lui aussi quoi que j'ai une petite préférence pour le livre.

Auteur d'Envie d'écrire

lundi 7 novembre 2016

Extrait numéro 4

Bonsoir à toutes et à tous.
Une nouvelle fois, je voulais m'excuser pour le temps sans publications. J'avais plein de choses à faire.
Donc voici un nouvel extrait, plus long parce que je vous ai fait attendre.
Enjoy !

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   Une impression étrange me gagne quand je rentre dans le bâtiment le lendemain matin. Le service de sécurité avait eu le temps de faire mon badge, pour pouvoir accéder aux étages, mais cette nomination me laissait un goût de piston au travers de la gorge.
   Je ne me laisse cependant pas démonter et je me dirige vers le bureau de la réceptionniste.

     - Bonjour, je m'appelle Sophie Dubreuille. Je dois commencer aujourd'hui, mais je ne sais pas encore où me rendre...

   Je laisse ma question en suspens. La réceptionniste, évidemment pas la même que la veille, me jauge et finit par me montrer un panneau derrière son bureau.

      - Troisième étage, pour le secteur Asie. Allez directement dans le bureau de votre chef de service, directement à gauche en sortant de l'ascenseur. Vous avez votre badge ? Me demande-t-elle hautainement.
   
   Je lui montre mon badge, la remercie et me dirige vers les ascenseurs. Pas très aimable, cette femme. L'ascenseur arrive rapidement, vide à l'exception d'une personne.
   Nicolas se tient dans le fond de la cabine, obnubilé par sa tablette. Je pense rentrer dans la cabine et ne rien lui dire, mais au moment où les portes se referment sur nous, ce dernier lève la tête de sa surface de travail.
     
     - Tiens, bonjour Sophie. Avez-vous passé une bonne soirée ? Vous avez dû fêter ce nouvel emploi non ?

     - Bonjour Monsieur. Je ne l'ai pas fêter. Je n'ai pas vraiment d'amis sur Paris, seulement des “connaissances” contractuelles. D'anciens employeurs.
   
   Nicolas parut gêné.

     - Je suis désolé, je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise. Que diriez-vous de venir boire un verre avec moi ce soir ? Pour fêter ce nouveau contrat.

   Boire un verre avec le patron ? Le premier soir en plus ? Mauvais plan...

     - Vous me voyez navrée, mais je dois refuser cette proposition. J'ai quelque chose d'autre de prévu ce soir.

   Cette pensée me fait grincer les dents : je dois me rendre à la salle de sport et donner un cours de danse à des étudiantes. Sans parler de m'occuper de mon chien, qui n'a plus l'habitude de se retrouver toute seule dans la journée.
   Nicolas semble peiné.

     - Très bien, je ne vous retiens pas pour ce soir. J'espère que vous accepterez un autre soir.

   Je hoche de la tête. Peut-être un autre soir, mais pas pour mon boulot.

   Après avoir pris contact avec ma chef de service, une certaine Nathalie qui m'a l'air sympathique, je me rend dans le bureau que l'on m'a assigné. Même s'il n'est situé qu'au troisième étage, ma baie vitrée peut se vanter d'avoir u beau panorama sur la ville de Paris : légèrement excentrée du centre ville, proche des bords de la Seine, on peut même apercevoir la Tour Eiffel de loin.
  Alors que je m'extasie encore devant le panorama, quelqu'un me tire de mes rêveries en toquant à la porte. C'est Nathalie qui entre directement.

     - Excuse moi de te déranger, Sophie c'est ça ? Nicolas nous attends en réunion, dans son bureau. Pour te mettre au courant du contrat en négociation et des modalité de ton emploi.

   Je la suis vers l'ascenseur. Pourquoi me faire monter dans son bureau pour en parler ? Nathalie m'a l'air assez compétente, je ne comprends pas pourquoi il ne lui laisse pas le soin de le faire elle-même.
   Une fois dans l'ascenseur, elle me fait part de ses interrogations elle aussi.

     - Je ne comprends pas pourquoi il nous réclame. Je pouvais très bien te dire les missions de ton contrat ainsi que les enjeux du contrat en négociation actuellement. Je ne vois pas pourquoi il veut nous voir.

   Elle paraît nerveuse. Un petit béguin pour le directeur ? Jamais je ne lui poserais la question, mais j'en mettrais ma main à couper.
   Une fois arrivée au sixième étage, nous passons devant la salle de réunion où j'ai été embauché et nous continuons le couloir jusqu'à arriver devant une grande porte noire. Nathalie prend le temps de se recoiffer légèrement avant de toquer à la porte. Que disais-je ? Un petit béguin ? Le petit s'est transformé en gros béguin. Une voix masculine nous demande d'entrer, ce que nous faisons promptement.
   Nicolas est assis à son bureau, les main croisées devant son visage, et nous regarde entrer. J'ai l'impression que Nathalie rayonne, alors que Nicolas n'a aucun regard pour elle.

     - Bonjour Nathalie. Je vous ai demandé de monter avec Mademoiselle Dubreuillle pour que nous lui expliquions son contrat, dans la forme et le fond j'entends. Je voulais aussi vous annoncer que vous participerez toutes les deux à la soirée de signature prévue dans moins de deux semaines avec les japonais.
   Nathalie s'est légèrement redressée avant de comprendre le véritable sens de cette invitation. Elle s'avance, d'un pas chaloupé vers le bureau du directeur.

     -Mais, Nicolas, je ne comprends pas : elle vient à peine d'arriver et tu lui donnes déjà la charge de charmer les japonais ? À moins que tu ne souhaites la recruter en tant que serveuse lors de la soirée.

   Elle se tourna vers moi et me regarda d'un air mauvais. Puis tourna la tête vers le directeur qui venait de l'interpeler.

     - Nathalie, dit-il, je ne voudrais pas vous blesser ou vous choquer, mais de part l'expérience personnelle et professionnelle de Mademoiselle Dubreuille, elle a clairement plus de compétences que vous sur ce dossier. Je vous demande juste de bien vous entendre, qu'elle puisse étudier le dossier, et qu'elle sache tout sur cette signature. Peut-êre que Mademoiselle Dubreuille aura des suggestions à nous faire quand à l'élaboration du dossier et du contrat (il me regarde furtivement et je comprends que mon sort en est jeté). Et j'espère aussi qu'elle pourra divertir les japonais dans leur langue, cela pourrait nous aider à conclure plus rapidement si nous n'engageons pas d'interprète pour le directeur, Monsieur Nisokuma.

   Nathalie semble énervée, je ne relève pas et continue de fixer mes chaussures. J'ai bien entendu tout ce que Nicolas a dit, mais je trouve qu'il y va un peu fort avec sa collaboratrice. Je ne pensais pas qu'il me donnerait des responsabilités pareilles. Je pense lui en toucher un mot, à l'occasion.

     - Je comprends bien Nicolas. Je suis désolée, je ne voulais pas paraître grossière. Peut-être que, en effet, Mademoiselle Dubreuille pourrait nous éclairer. Je pensais juste que tu ne pratiquais pas le favoritisme. Mais passons. Que veux-tu que je dise à ma nouvelle collaboratrice que tu ne lui aurais déjà annoncé ?

   Elle avait prononcé le mot “collaboratrice” d'une façon dédaigneuse. Toute sa tirade l'était. Nicolas n'y prit pas garde et tendit un dossier vers moi.

     - Je voudrais déjà qu'elle inspecte ce que nous avons prévu pour la réception. Je sais que le Japon est un pays de coutumes assez particulières. Il faudrait qu'elle vérifie qu'il n'y ait pas de fausse notes. Je veux un rapport dans deux heures. Ensuite, je veux qu'elle regarde en détail le contrat, qu'elle se fasse son idée afin de pouvoir argumenter en notre faveur lors de cette soirée. S'il y a le moindre soucis, Mademoiselle Dubreuille peut s'adresser à toi ou à moi. J'attends ce rapport dans deux heures.
Je suis contente de me lever, de le saluer et de quitter le bureau. Nathalie ne m'accompagne pas, elle a sans doute des remontrances à faire à son patron. Je ne pense pas qu'il appréciera, mais je retourne dans mon bureau faire ce rapport.

   Certaines choses sont à revoir, notamment les fleurs lors de la réception. Le code vestimentaire du personnel de l'hôtel est à valider et je pense qu'une note générale sur les bonnes manières ne serait pas inutile.
  Près d'une heure plus tard, j'ai terminé mes notes et espère que ce travail préliminaire servira à Nicolas. Je monte de nouveau les trois étages qui nous séparent, en prenant l'escalier cette fois-ci.
   Une fois dans le couloir, j'entends des voix venant du bureau. C'est Nathalie qui parle de sa “nouvelle collaboratrice”.

     - Je ne comprends pas ton raisonnement. Si tu voulais une employée qualifiée, il fallait passer par moi, pas par le service DRH. Je sais encore reconnaître les personnes qui ont du potentiel et je peux te dire que cette fille n'en a pas. Je suppose même que son CV est truqué, mais bien sûr tu n'as pas pensé à vérifier. Que crois-tu ? Que ses parents vivent vraiment aux USA, qu'elle a fait une excellente école de logistique et qu'elle est revenue en France alors qu'elle pouvait se trouver un emploi plus confortable aux États-Unis ? Je pense surtout que c'est encore une femme qui va faire couler la boîte, et toi tu ne vois rien car elle t'a charmé.

   Je n'entends pas la réponse de Nicolas. Mais, quelques secondes après, j'entends les talons de Nathalie venir vers la porte, je me précipite vers les portes de l'escalier et la laisse passer. Par chance, elle n'a même pas tourné le regard. Je me dirige de nouveau vers les grande portes du bureau et toque à la porte.
   Je rentre immédiatement, mon dossier à la main. Nicolas semble soulagé de me voir, même s'il reste encore inquiet. Je décide de lancer les hostilités.

     - Je ne pense pas que c'était une très bonne idée de me donner des responsabilités pareilles dès le premier jour, elle risque de très mal le prendre. Et une femme en colère peut être vraiment dangereuse quand elle le veut. Une femme en colère, et amoureuse en plus.

   Nicolas ne relève pas ma dernière phrase. Il se contente de se tourner vers son beau panorama.

     - Et que devrais-je faire ? La laisser te faire faire le café et les photocopies alors que tu es plus talentueuse qu'elle ? Je ne vais pas la laisser ruiner cette réception à cause de son orgueil. Je crois que tu es la meilleure personne pour ce projet. Certes, c'est un peu tôt, mais ça te permettra de voir comment nous fonctionnons. Tu as déjà préparé le compte rendu ? Qu'en as-tu pensé ?

   Changement de situation radical. Je m'assois et ouvre le dossier avant de commencer à énumérer.

     - D'abord, il faut revoir tout ce qui est fleur. Les fleurs sur les tables, c'est bien, mais éviter les bouquet de quatre fleurs. Le chiffre quatre se dit comme le mot mort, et même eux ne sont pas partisans de la mort. Ça pourrait nuire à ta réception. En ce qui concerne les tenues, du sobre avec costume pour les hommes et tenue de soirée sobre pour les femmes. Pas de tape à l’œil, ou de couleurs trop fluo. Il faut rester professionnel. Je sais que tu comptes sur moi pour leur parler dans leur langue, mais je t'ai fait une petite synthèse des formules de politesses à adopter et des comportements à éviter. Les poignées de mains, par exemple, sont à éviter. Demande lui, après un salut traditionnel, si tu peux lui serrer la main. Mais tout est dans la note que voici.
   
   Nicolas me prit la feuille et l'inspecta. Il parut satisfait et la mit près de son ordinateur portable.

     - Au fait, je voulais m'excuser pour Nathalie. Elle est un peu virulente dans ses propos. Je sais que c'est déstabilisant, mais je pense que vous arriverez à travailler ensemble. Tu n'es toujours pas libre ce soir ? Pour parler de notre contrat, je veux dire.

   Tout de suite il pique ma curiosité.

     - J'ai quelque chose à faire en début de soirée, mais on peut toujours se rejoindre pour 19h ? au pied de l'Arche de la Défense ? J'habite dans le quartier juste derrière.

     - Va pour 19h à la Défense alors, j'ai hâte.

   Ces dernières paroles scellent la fin de notre entretien. Je me lève et sors aussi rapidement que possible de son bureau.

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En attendant vos remarques et suggestions.
Auteur d'Envie d'écrire

jeudi 3 novembre 2016

Anges et démons, Dan Brown : analyse n°2 des livres de Dan Brown

Bonsoir à tous. Pardonnez pour ce grand moment sans nouvelles.

Je reviens donc vers vous pour vous parler du premier volet de la tétralogie du Professeur Langdon : Anges et Démons.

Alors oui c'est un peu compliqué de. Se repérer car c'est le premier livre...qui est deuxième en film. Mais tout va bien se passer, rassurez vous.

Un bref résumé : des scientifiques parviennent à produire de l'antimatière, une substance révolutionnaire et dangereuse. Malheureusement, le scientifique à l'origine de cette création se fait assassiner dans son laboratoire et une fiole contenant de l'antimatière est dérobée. Comble de tout, le Pape meurt (mystérieusement ou pas nul ne le sait) et doit donc être remplacé. Sauf qu'une secte vioeente, les fameux Illuminati, envoient cette vidéo au conclave : la vidéo représente la fiole pleine d'antimatière...et les quatre favoris au poste de Pape.

Le Vatican, désespéré, fait appel au professeur Langdon. S'en suit une course folle dans tout le Vatican. Le professeur n'a que peu de temps et peu d'indice mais sa nouvelle alliée, lq petite-fille du scientifique assassiné, l'aidera dans sa quête.

Quand je relis ce que je viens de marquer je me dit que c'est un peu du James Bond mystique pas vous ?

Sinon, ce livre je l'ai lu pour la première fois en Espagnol. Oui, oui je sais, un pari fou. Mais j'ai réussi et en moins de un mois.

L'action y est toujours aussi présente, mais j'avoue que cette fois-ci l'idée de me balader au Vatican avec Tom Hanks était tentant.

Un autre bon film, avec des fous à liés d'Illuminati, un professeur toujours aussi intelligent et de bonne réparties dans le film (comme celle sur les feuilles de vignes).

Oui car si certains se posent la question, voici la réponse : de nombreuses statues de l'ère gréco-romaine représentent des mâles dans toute leur virilité. Sauf que, au Vatican, cette virilité est cachée par une feuille de vigne en plâtre. Pourquoi ? Le professeur l'explique : un jour, un des Pape en a eu marre de voir tout ces attributs masculins à l'air libre. Aussi a-t-il décidé de master toutes les statues et de faire poser une feuille de vigne sur les "cicatrices". Plutôt marrant à mon avis.

D'ici samedi je vous posterai l'avis sur Forteresse Digitale.
Bonne soirée à tous.

Auteur d'Envie d'écrire