Bonjour,
Après de nombreuses tentatives infructueuses hier soir, je vous poste (depuis la fac!) ce nouvel extrait.
Comme je vous l'ai dit dans mon message précédent, dites-moi franchement ce que vous en pensez, je ne suis pas convaincue.
Merci et bonne lecture.
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Avant
qu’il ne demande un nouveau verre de vin, je me lance sur le
pourquoi de sa venue.
-
Je sais que tu préférais qu’on soit tranquille pour parler de
cela, alors je te propose maintenant qu’on regarde les clauses du
contrat et qu’on le signe. Tu gardera un exemplaire, j’en
garderai un aussi. c’est assez technique, alors il vaut mieux qu’on
s’y mette maintenant. Tu veux un nouveau verre ?
-
Un soda s’il te plaît, je n’ai jamais signé de contrat en étant
ivre, je ne veux pas commencer avec toi.
Je le regarde, surprise, puis me lèvre pour prendre deux sodas. Je
lui tends son verre, et je remarque qu’il a déjà sorti le
contrat, un stylo, et qu’il a repris son attitude d’homme
d’affaire.
-
Bien, dis-je en rabattant mes jambes sur le canapé. Pour commencer,
les clauses. Sache que ce contrat n’a pas de légalité propre,
c’est juste un contrat entre nous. Si jamais il y a un litige, tu
ne pourras pas l’utiliser devant un tribunal ou pour demander
réparation. Bien entendu, si je ne suis pas à la hauteur de tes
espérances, tu as le droit de me révoquer, il faut seulement que tu
me paie les journées passées en ta compagnie. Jusqu’ici, tout vas
bien ?
Nicolas me regarde et m’invite à poursuivre.
-
Je tenais donc à te préciser les limites de ce contrat.
Premièrement, je suis ce qu’on pourrait appeler une dame de
compagnie. Je suis ici pour te conseiller, te faire des proposition
de cadeau, te coacher pour séduire une femme, mais en aucun cas pour
une relation sexuelle rémunérée. Je ne suis pas ce genre de femme,
tu comprend ?
Nicolas est aussi rouge qu’une tomate.
-
Bien entendu, cela va de soit, dit-il gêné. Continue, s’il te
plaît.
-
Donc aucune relations sexuelle rémunérée. s’il s’avère que tu
as besoin de ce genre de choses, j’ai des contacts. Mais nous ne
sommes pas là pour ça. Sur le contrat, il nous faut noter la date
de la réception, la date à laquelle tu as le plus besoin de moi.
Nicolas et moi débouchons nos stylos en même temps et mettons la
date du 8 juin.
-
Ensuite, dis-je en poursuivant, il nous faut mettre nos noms et
signer le contrat. Relis le bien avant de signer, c’est ta dernière
chance de reculer.
Je venais de dire cette dernière phrase sur le ton de la rigolade.
Mais lui ne le prit pas ainsi.
-
Je ne veux pas que notre collaboration s’arrête. j’aimerais
ajouter une clause dans le contrat, si tu es d’accord. Disons
plutôt un arrangement.
Intriguée, je me rapproche de lui et l(invite à poursuivre.
-
Voilà, dit-il en se tortillant sur le sofa. Je veux bien signer en
échange d’une condition. Si tu remplit ton contrat, et même si tu
ne le remplis pas, je veux que tu acceptes de travailler pour moi à
plein temps. Je sais que tu as besoin de ce travail, et je suppose
que cette activité annexe ne te réjouis pas, je le vois bien.
-
Tu as raison, dis-je démasquée. Je me suis toujours promis que, si
je trouvais un travail, j’arrêtais l’escorte. Mais on ne m’a
jamais laissé ma chance. Alors je n’ai pas encore penser à
arrêter.
-
Alors accepte !
Il
se précipita à mes côtés et prit mes mains dans les siennes. Je
n’arrivais pas à me détacher de son regard bleu azur, plein de
folie.
-
Accepte de travailler avec moi et quitte ce travail dégradant. Tu es
faite pour travailler dans les affaires. Et je ne dis pas que tu n’es
pas douée dans ce que tu fais, dit-il en se calmant. Mais, je te
donne une chance de trouver un autre travail, honnête et pour lequel
tu es fais. Alors, je t’en supplie : accepte mon offre. Sinon
je ne signe pas le contrat.
Sa petite menace me fis sourire. Même s’il ne m’avait pas menacé
de ne pas signer le contrat, j’aurais accepté son offre. Mais le
devais-je ?
-
C’est d’accord, dis-je sans réfléchir. Je veux bien continuer
de travailler pour toi, et je quitterais mon boulot d’escorte.
Seulement quand ma période d’essai sera finie. Mais ne t’en fais
pas : je ne prend qu’un client à la fois.
Nicolas sauta sur place, heureux comme un diable. Son cri de joie
réveilla Titan qui joignit sa voix à la sienne.
Puis il se rassit et, sans crier gare, m’attrapa la tête et posa
ses lèvres sur les miennes.
Pour cette suite, ce n'est pas très claire, je vous poste de suite le reste qui lui mérite commentaires.
L'envie d'écrire
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